La science ouverte dans une perspective de justice cognitive, une nouvelle façon de construire et partager les savoirs des suds
La justice cognitive est un idéal épistémologique, éthique et politique visant l’éclosion de savoirs socialement pertinents partout sur la planète et non pas seulement dans les pays du Nord, au sein d’une science pratiquant un universalisme inclusif, ouvert à tous les savoirs.
Elle insiste sur l'empowerment des scientifiques des Suds, notamment des étudiants et étudiantes, pour mettre leur potentiel de création de savoir au service du développement local durable.
Elle soulève des enjeux épistémologiques plutôt abstraits et des enjeux matériels très concrets.
Elle s’oppose au cadre normatif positiviste dominant la science actuelle au Nord comme au Sud et valorise la posture constructiviste et l’ancrage local des savoirs, y compris de la science
Elle exige l’accès au web pour lire et publier librement.
Si notre combat pour la justice cognitive vous inspire, joignez-vous à nous!
Qu'est-ce que la science ouverte juste?
C'est une science qui s'ouvre à la contribution des non-scientifiques à la recherche, que ce soit dans la collecte des données ou la définition du projet de recherche.
C'est une science qui donne universellement accès à ses textes et à ses données de recherche, dans tous les pays du monde et sans barrière financière, et qui favorise leur réutilisation au service du bien commun.
C'est une science qui rejette la tour d'ivoire et la séparation entre les scientifiques et le reste de la population du pays.
C'est une science qui vise la justice cognitive et le respect de tous les savoirs humains, qu'ils viennent des pays du Sud ou des pays du Nord.
C'est une science qui est un bien commun, qui appartient à l'humanité.
Pour un patrimoine scientifique africain en libre accès
Aller au hameau ou au village pour apprendre les langues et les savoirs locaux. Une posture essentielle pour décoloniser nos rapports aux savoirs
Auteur : Hamissou Rhissa Achaffert, sociologue de l’éducation et du numérique, stagiaire à l’Institut de recherche en sciences humaines de Niamey et assistant de recherche du projet SOHA. Pour le joindre : hamissou1992@gmail.com Résumé en Tamajeq: Masnat’in koufar tatissawagharit digh tanagorate tolka masnaten win ghadnine ikan win kel tamajeq. Dagh…
Le mouvement du libre accès : une nécessité pour la Côte d’Ivoire
Auteur : Bi Vagbé Gethème IRIE Bi Vagbé Gethème IRIE est doctorant en sociologie rurale, spécialiste des activités liées à l’environnement et à l’économie agricole à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Côte d’Ivoire. Il est membre du LAASSE (Laboratoire de Sociologie Economique et d’Anthropologie des Appartenances Symboliques) et du LIRAJ…
Femmes Poto-mitan en Haïti, le revers de la médaille
Questions que les enseignants et enseignantes peuvent se poser pour décoloniser leurs salles de classe
Traduction française autorisée de « Questions academics can ask to decolonise their classrooms », texte publié le 17 octobre 2018 sur le site The Conversation à l’adresse https://theconversation.com/questions-academics-can-ask-to-decolonise-their-classrooms-103251 sous licence Creative Commons. Autrices : Shannon Morreira et Kathy Luckett, enseignantes à Cape Town University, Afrique du Sud *** Un plan de cours…
Semaine internationale du libre accès 2018 : participez aux séances de dépose-thon du DICAMES
La mission principale de l’Association pour la Promotion de la Science Ouverte en Haïti et en Afrique (APSOHA), est de contribuer à développer une science ouverte et juste au service du développement local durable. Pour ce faire, la quête de justice cognitive par le libre accès aux travaux scientifiques des…