De nationalité sénégalaise, Binta est professionnelle en sciences de l’information documentaire à l’École de bibliothécaires, archivistes et documentalistes (ÉBAD) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Âgée de 24 ans, elle a suivi une formation en bibliothèque et a une licence en Sciences de l’information documentaire. Actuellement en stage à la Cellule de Passation des Marchés à l’hôpital Général de Grand Yoff, membre du projet SOHA et ambassadrice du libre accès au Sénégal, elle est aussi rédactrice en chef du journal bimestriel Azur infos au Sénégal (Thiaroye/Dakar). Jeune femme active, elle est toujours prête à travailler en équipe avec des gens dynamiques et rigoureux.
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La collaboration, c’est l’action de rassembler un savoir collectif, un savoir faire et un savoir être. Une expérience garantie par sa fiabilité, son efficacité et sa rapidité (virtualité).
Le projet SOHA nous a proposé en septembre 2015 de participer à plusieurs projets pratiques à distance, par le biais d’Internet. J’ai choisi de participer au projet « Culture, citoyenneté et vivre ensemble » qui était présenté comme ceci aux étudiants et étudiantes membres du Collectif SOHA : « Participez à une enquête internationale étudiante sur la culture, la citoyenneté et le vivre-ensemble, entre septembre et novembre 2015, sous la direction de Florence Piron : collecter des informations, rédiger un chapitre avec des étudiants d’autres pays sur un logiciel collaboratif, publier dans un cyberlivre en libre accès ».
Ce projet visait à nous faire acquérir des compétences liées au web collaboratif, au travail d’équipe virtuel, au dialogue interculturel et à nous faire vivre une expérience pédagogique hors de l’ordinaire, pour nous faire vivre une forme concrète de vivre-ensemble. Nous devions réfléchir avec des étudiants québécois et d’autres pays à la question suivante : « Comment la culture, incluant la communication publique, peut-elle revitaliser le désir du vivre-ensemble et de la con-citoyenneté dans le but de réparer les conflits qui déchirent notre humanité commune ? ». Ce projet nous a permis de découvrir les véritables magies de la science et de plusieurs outils collaboratifs (Framapad, Google doc, wikis) que nous avons appris à utiliser.
Comment cela s’est-il passé? Plusieurs recherches scientifiques ont été menées par des étudiants et étudiantes (bac, maitrise et doctorat), puis partagées à partir de forums de discussion (Facebook, Google doc ) nous permettant d’échanger et de nous partager les tâches menant à l’écriture de notre chapitre. Nos références étaient ajoutées dans Zotero, un logiciel libre et gratuit de gestion des références bibliographiques qui s’inscrit dans la philosophie du Web 2.0. Toutes les références bibliographiques utilisées dans les chapitres peuvent être générés automatiquement une bibliographie impeccable.
Après chaque cours ou travaux dirigés, des tutoriels nous étaient envoyés sur YouTube pour nous aider à comprendre les logiciels libres et les outils collaboratifs. Des liens nous étaient aussi envoyés pour des lectures à faire, ce qui nous aida à réfléchir à nos chapitres.
Nous avons aussi mené des enquêtes de terrain et en ligne via survey monkey, fait des interviews et des débats scientifiques (Semaine du libre accès, colloques, séminaires etc.).
J’ai partagé l’enquête de mon équipe sur Facebook pour recueillir diverses opinions.
J’ai parcouru les bibliothèques, les centres de documentation, les revues négro-africaines en ligne pour pouvoir répondre à la question de la culture africaine et des rencontres avec des gens de lettres. J’ai veillé des nuits pour suivre les discussions sur le groupe Facebook avec l’équipe de Québec.
Ce fut un vrai travail collaboratif dans lequel chaque sujet soumis était laissé à l’appréciation des groupes de discussion. Un travail collaboratif réalisé dans la complicité avec des personnes dynamiques, rigoureuses et expérimentées.
J’ai pu faire la connaissance des étudiants et étudiantes de différentes nationalités, d’Afrique francophone, d’Haïti et du Canada grâce à la magie d’Internet.
C’était super de passer des moments de réflexion, d’échange, de partage et de découverte ensemble, avec des personnes formidables qui ont le sens du partage et de l’humour. Un grand merci à Steph qui m’a présentée aux membres du groupe, à Christel, Poyo, et j’en passe.
Le projet pratique « Citoyenneté, culture et vivre-ensemble » a été un formidable un espace de partage, d’innovation et de créativité.
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Remerciements
Un grand remerciement à mon équipe au Sénégal, avec une mention spéciale à notre encadreur, notre professeure Mme Diéyi DIOUF qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite du projet SOHA dans tous ses volets scientifiques. Elle m’a montré la voie de la collaboration et l’esprit d’équipe. Merci aussi à Professeure Florence Piron qui m’a mis en rapport avec ces étudiants et me tient au courant de toutes ses activités scientifiques.
(Peul) Diarama équipam mo Sénégal wo mine thioubi héne encadreuram, koloudokam lawol, dianguinowoméne Sokhna Mme Diéyi Diouf mo wadi fof pour projet Soha ho modja é kala bagngué djangdé . O holikam lawol djotonirdé é haguilé wondoudé é yimbé/ Diarama kadi Sokhna Florence Piron mo djotondiromi é almoubé mako et mo mi humpata kala ko wadate é bangué djangdé.
(Wolof) Ci turu sama naatangoo yi nekk senegal, maa ngi beral ap cantt sunu kilifa, sunu seriñ Soxna ci jeyi juuf, Ci taxawaayam bi ñu dul naataaple ngir projer Soha bi def ay jeego yu am solo ci fannë (xam xam) yep. Wann nama yoonu ligey ci diiso, ligey ci doon bennë. Maangi jërëjëfël seriñ Florence Piron bi muma lëkkale ak ay ndongoom te dima yegël ay yengu yengom ci bepp fannë.