La science ouverte dans une perspective de justice cognitive, une nouvelle façon de construire et partager les savoirs des suds
La justice cognitive est un idéal épistémologique, éthique et politique visant l’éclosion de savoirs socialement pertinents partout sur la planète et non pas seulement dans les pays du Nord, au sein d’une science pratiquant un universalisme inclusif, ouvert à tous les savoirs.
Elle insiste sur l'empowerment des scientifiques des Suds, notamment des étudiants et étudiantes, pour mettre leur potentiel de création de savoir au service du développement local durable.
Elle soulève des enjeux épistémologiques plutôt abstraits et des enjeux matériels très concrets.
Elle s’oppose au cadre normatif positiviste dominant la science actuelle au Nord comme au Sud et valorise la posture constructiviste et l’ancrage local des savoirs, y compris de la science
Elle exige l’accès au web pour lire et publier librement.
Si notre combat pour la justice cognitive vous inspire, joignez-vous à nous!
Qu'est-ce que la science ouverte juste?
C'est une science qui s'ouvre à la contribution des non-scientifiques à la recherche, que ce soit dans la collecte des données ou la définition du projet de recherche.
C'est une science qui donne universellement accès à ses textes et à ses données de recherche, dans tous les pays du monde et sans barrière financière, et qui favorise leur réutilisation au service du bien commun.
C'est une science qui rejette la tour d'ivoire et la séparation entre les scientifiques et le reste de la population du pays.
C'est une science qui vise la justice cognitive et le respect de tous les savoirs humains, qu'ils viennent des pays du Sud ou des pays du Nord.
C'est une science qui est un bien commun, qui appartient à l'humanité.
Sur les traces du vodou : une immense source de savoirs et de savoir-faire
Auteur : Innousa Moumouni Innousa est doctorant en anthropologie et études africaines à l’Université de Lomé au Togo. Très passionné par les recherches ethnographiques, il souhaite contribuer à la valorisation de la culture matérielle africaine. Gestionnaire du savoir (archiviste-documentaliste), Innousa est le responsable des ressources documentaires de la Présidence de…
Le Togo dit «woezon» (bienvenue) au projet SOHA!
La science ouverte, une bouffée d’air pour les savoirs traditionnels en Haïti? Lasyans altènativ, yon mwayen pou valorize konesans tradisyonèl ann Ayiti?
Auteur : Anderson Pierre, Haïti Anderson est né au Cap-Haïtien, deuxième ville d’Haïti. Après ses études classiques, il laisse sa ville natale pour aller faire ses études supérieures à Port-au-Prince. Il étudie à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti en communication sociale depuis 2012. Jeune très engagé,…
Une épopée africaine pour le projet SOHA
Auteur : Samuel Mbaïnarem, Tchad Après une année d’étude en biologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Samuel, 22 ans, est actuellement étudiant à la Faculté de médecine de l’Université de Bamako, afin de réaliser son rêve depuis sa plus tendre enfance : devenir médecin. Il est assistant de…
Réfléchir ensemble, écrire ensemble sur Internet grâce au projet SOHA
Auteur : Anderson Pierre Anderson est né au Cap-Haïtien, deuxième ville d’Haïti. Après ses études classiques, il laisse sa ville natale pour aller faire ses études supérieures à Port-au-Prince. Il étudie à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti en communication sociale depuis 2012. Jeune très engagé, il…
La science ouverte au dernier congrès américain des études sociales des sciences
Auteure : Mélissa Lieutenant-Gosselin Mélissa est doctorante en communication publique à l’Université Laval (Québec, Canada). Elle détient une maîtrise en biologie (évolution et sélection sexuelle). Ses travaux doctoraux portent sur la recherche collaborative, plus précisément sur les effets que l’engagement dans une telle recherche a sur la vision de la…